Le mariage d’inclination s’ancre peu à peu malgré la forte opposition de la noblesse durant l'époque classique. Suite à la Révolution française, en 1792, le mariage civil est déclaré comme unique mariage reconnu par la loi et doit précéder le mariage religieux. Ce qui est toujours le cas actuellement. Le célibat est très mal vu, il serait un grave manquement. Les révolutionnaires ont même échafaudé l’idée de faire porter aux célibataires une tenue ridicule pour les punir.
Le 20 septembre 1792, une loi autorise les divorces soit par consentement mutuel, soit par choix unilatéral pour incompatibilité d’humeur. Beaucoup d’excès sont alors constatés et de nombreuses femmes se retrouvent livrées à elles-mêmes sans ressources. C’est pour endiguer ce phénomène qu’en 1804, dans le Code Civil, on revoit les conditions, en conservant le consentement mutuel mais en y ajoutant la notion de faute. Un retour à la monarchie interdit de nouveau le divorce en 1816 avant de faire son ultime retour en 1884, de manière définitive. Un droit de pension pour les femmes s’instaure.